Le tabac est un produit naturel (psychotrope) qui agit sur le système nerveux sans présumer une dépendance et une toxicité sur l’organisme humain. C’est une plante qui est manufacturée, asséchée et consommée à large échelle sous plusieurs formes. 

L’industrie du tabac est soumise à des taxes généralement lourdes et qui varient d’un pays à un autre. Le tabac peut donc être coûteux pour son portefeuille. 

On ressasse jusqu’à aujourd’hui 6 millions de décès chez les fumeurs parmi eux 600 milles fumeurs passifs décédés. Les causes de décès sont souvent des complications liées au tabagisme tels que les maladies cardiovasculaires, les cancers et autres.

L’addiction au tabac un labyrinthe sans fin

Pour comprendre l’addiction au tabac il est nécessaire de retracer le mécanisme de formation de cette addiction. Dès la première cigarette, le corps absorbe des substances alcaloïdes comme la nicotine. Ces substances sont réputées pour être psycho-actives : elles agissent sur le système nerveux. 

Le piège que nous tend  la nicotine est qu’elle stimule le circuit de récompense du cerveau et procure une sensation de satisfaction. C’est à partir de là que la dépendance au tabac commence. 

Si l’on est conscient, le sentiment de manque provoqué par la baisse de nicotine peut être supportable. Seulement, plus on fume, plus on augmente la quantité d’alcaloïdes dans notre organisme.  Par conséquent, le sentiment de manque devient de plus en plus insupportable. Ce manque engendre des pulsions fortes de fumer, de l’anxiété et un état dépressif. 

Le désir de compensation grandissant, a pour effet la sensation d’être dans un labyrinthe sans fin. Ce labyrinthe est composé de sensations mitigées de plaisir, de détente et de stimulation intellectuelle avec, en prime, un effet anxiolytique antidépresseur et coupe faim.  

C’est-à-dire que le tabac est à la fois un gouffre et une délivrance agissant sur la santé et l’état psychologique du fumeur. 

Le tabagisme passif : un mal imposé

Fumer à proximité des gens engage les non-fumeurs à inhaler, contre leurs grés, la fumée résultant de la cigarette brûlée et celle expirée par le fumeur. Étant doublement toxique, l’inhalation passive liée au tabagisme passif a dû causer 64% de décès prématuré chez les femmes. Ce taux a été enregistré essentiellement dans la région de la Méditerranée orientale. 

Les statistiques enregistrent également une exposition d’environ 38% d’élèves âgés entre 13 et 15 ans au sein de leurs foyers. Le tabagisme passif existe également dans les écoles à cause du personnel enseignant fumeur. On n’enregistre que 50% des écoles qui interdisent la consommation de tabac. 

Le tabagisme passif est un véritable fléau qui emporte de plus en plus de victimes. La consommation non voulue de tabac reste encore négligée dans certains pays : on fume encore dans les espaces clos négligeant l’impact important sur la santé d’autrui.  

Sevrage tabagique le début de la délivrance

Plus qu’une bonne initiative, arrêter de fumer permet de sauver plusieurs vies en plus de celle du fumeur. Pallier l’addiction au tabac n’est pas une mince affaire mais il n’est jamais trop tard pour l’arrêter. Que vous soyez fumeur occasionnel ou grand fumeur, il est possible de vaincre son addiction et d’améliorer ses habitudes quotidiennes grâce à la motivation et un plan d’attaque. 

Pour un sevrage tabagique plusieurs méthodes sont possibles. Il suffit de décider d’arrêter de fumer et toute une armée d’alliés sera à vos côtés pour vaincre votre sevrage.